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I FORNI DELLA FESTA
DE LO PAN NER

Gignod

Dans quelques hameaux de Gignod il existe des fours à pain, dont l’utilisation est  presque toujours publique (à condition de respecter quelques simples règles).
Le four d’Arliod se trouve dans le cœur du village.
Sa construction fait partie d’une magnifique petite maison, récemment restaurée, grâce à une demande de financement, en 2006, de la Commune de Gignod des plans de développement rural 2007/2013.
Le premier étage appartenait à la famille des Viglino, l’une des anciennes familles d’Arliod, et la structure a su conserver l’aspect des anciens fours valdôtains grâce à une rénovation minutieuse.
La « bouche » a une forme triangulaire et a été réalisée en utilisant une pierre pour chaque côté du triangle. Ses origines datent peut-être de la fin du 1800.
Le four se trouve au rez-de-chaussée alors que des escaliers en pierre mènent à l’étage supérieur, où se trouve la pièce pour pétrir et faire lever le pain.
Un autre four, qui a été lui-aussi récemment rénové grâce au p.d.r., se situe dans le hameau de Véfan, au Planet.
Il s’agit d’une construction en pierre, dans le centre du village, son four a été rénové de façon plus moderne, ce qui l’a rendu plus fonctionnel et plus pratique à utiliser.

Autrefois, il existait assurément un ou plusieurs fours, privés ou collectifs, dans chacun des villages. Ils servaient aux habitants à assurer leur indépendance, une caractéristique qui distinguait la vie d’une petite communauté comme celle de Gignod.
La tradition voulait que chaque famille cuise en une seule fois le pain nécessaire pour une année entière.
Les hommes s’occupaient de petrir la pâte, les femmes en lui donnaient la forme, tandis que les enfants s’amusaient à décorer les flantse, les pains-gâteaux.
La disparition de cette tradition et le temps passant ont réduit de façon importante le nombre des fours. Ceux qui fonctionnent encore possèdent des dimensions différentes. Cependant, leurs caractéristiques de conception sont communes. Ainsi, la zone située devant le four garantit une bonne protection contre la pluie ou la neige.
L’espace permettant de recueillir les cendres est toujours très grand car ces dernières n’étaient pas jetées, mais utilisées pour faire la bouiya, la lessive. Le four était un lieu unique qui permettait la socialisation entre les habitants du village.
Gabriella Farcoz

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